Comédien et danseur auprès de différents artistes de la scène entre 1997 et 2005 (notamment R. Cayre (« O », Les Bonnes), T. Escarmant (Encéphaline), T. Niang
(Traversées), V. Parronaud (Territoire), il quitte peu à peu le plateau pour nourrir les projets par ses propositions visuelles. Autodidacte, il explore les tensions d’un clair-obscur dans Matin
et soir (Cie des Limbes), Kindertoten Schauspiel et Ricercare (O. Dhénin) ou Encore un beau dimanche et Minotaure (La ligne de désir). Chercher la lumière, et voir ce qu’il faut voir, sa
sensibilité emmène le spectateur dans un travail rétinien.
Il scénographie les mouvements sonores et vibratoires de PAR et de tubes fluorescents dans Machin la hernie (Dieudonné Niangouna / J.P.
Delore), Minotaure (La Ligne de désir) et Tube (M. Monfreux) ou dépose en larsen vidéo les tourments de Sarah Kane dans 4:48 Psychose (Ecrire un mouvement). Dans Pop Satori (La ligne de
désir), Incantations, Faustroll et Le Gritche (Cie Pseudonymo) il crée des propositions à l’aide de diodes et mélanges trichromiques et envisage leurs balayages électroniques économes, légers et
incisifs comme une ouverture à de nouvelles variations.
Par ailleurs, il a accueilli au Tarmac (scène internationale francophone) de nombreux spectacles et suivi en France et à l’étranger
plusieurs productions : Au nom du père, du fils et de J.M.Weston (J. Mabiala), Fadjiri (S. Coulibaly), La petite vie bien osée de Sony Labou Tansi (H. Kouyate) et signé des créations pour J.P.
Delore, P. Lamandé, Dave St Pierre et accompagne en tournée les projets de Gaëlle Bourges (Le bain, (la bande à) Laura, Austerlitz), Nach (Cellule, Elles disent).
Son expérience et sa sensibilité au mouvement, à l’espace et au temps ainsi qu'aux arts visuels le conduisent à aborder la création sous son aspect sensible, organique.